Nos pensionnaires
Cette section présente certains de nos aquariums et leurs hôtes ; elle ne dispense évidemment pas de venir nous faire une visite.Le Thorichtys Meeki
Le Meeki est l'un des poissons d'Amérique Centrale les plus apprécié des aquariophiles. Calme et assez respectueux du décor, il devient plus territorial en période de reproduction, qui se déroule, selon les modalités commune à l'immense majorité des cichlidés américains, sur une pierre plate que les deux parents protègent. Le mâle tient les intrus en respect en déployant ses opercules, teintées comme le ventre de rouge vif.
Les meekis sont parfois maintenus en bacs communautaire, mais c'est mettre les autres poissons en danger lors du frai. Pour ce type de poisson, mieux vaut attendre qu'un couple se forme parmi un petit groupe d'individus. Nous avons ainsi placé six jeunes dans le bac 27, rempli d'eau du robinet, décoré de roches, et de plantes assez robustes (même s'il faut périodiquement les replanter, car les meekis aiment creuser le sol).
Le groupe de jeunes meekis du bac 27
Une fois les poissons appariés, nous n'avons gardé qu'un couple (et vendu les autres). Nous avons refait pour eux le bac 28, d'une contenance de 200 L idéale pour obtenir la reproduction. Laquelle n'a pas tardé, et voici notre bande de jeunes.
Les parents se montrent plus discrets maintenant que les alevins ont grossi et occupent l'espace. Les pontes sont plus rares et de toute façon mangées par les alevins.
Le Scalaire
Avec sa forme triangulaire et son port altier, le scalaire est le poisson préféré des aquariophiles débutants.
Il est robuste mais nécessite un certain volume pour bien se développer ; 200 L semble un minimum raisonnable.
Nous avons consacré deux bacs aux scalaires, car nous avons eu des naissances et les jeunes que nous avons élevés sont dans le bac n°3, en compagnie de deux discus.
Le scalaire est placide mais territorial. Les couples se forment facilement et les pontes sont régulières. Dans un aquarium comme le bac n°2 oû vivent neuf adultes les œufs sont dévorés, le plus souvent par les parents eux-mêmes qui sentent qu'ils ne pourront pas les défendre.
Cette mauvaise habitude une fois prise, le couple ne s'en débarrasse jamais et il ne faut plus compter sur lui pour la reproduction.